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PAPOTAGES

PAPOTAGES
  • une pièce de théâtre écrite et mise en scène par Stéphan Hersoen et Véronique Dimicoli, interprétée par la troupe des Scén-ô-fils dans le cadre de la compagnie "Regards du Monde" festival des Bonimenteurs, Théo Théâtre, mai 2007
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9 mars 2008

Enfin le clip en ligne!

On vous l'avait promis, eh bien le voici, tout chaud, tout frais à visionner grâce aux bons services de Stéphane Bouley, son cadreur monteur.

Ce clip met en scène la bande des preneurs d'otages avant leur entrée au théâtre et fait office de prologue à la pièce.

Les scènes ont été tournées de nuit dans les rues de Boulogne-Billancourt, en mai dernier, sur deux soirées.

Personnages: Alexia, chef de bande (Camille Masson), Bill (Arthur Mageau), Stanislas (Geoffrey Aldebert), avec la participation impromptue de Stephan Hersoen et Véronique Dimicoli dans les rôles de passants qui se font agresser.

Réalisateur: Stephan Hersoen

Cadreur/monteur: Stéphane Bouley

assistant: Adrien Rouyer

scénario: Stephan Hersoen et Véronique Dimicoli

Bon visionnage:

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9 mars 2008

Et ça repart!

Eh oui, ça y est, Papotages reprend pour deux représentations exceptionnelles, le 5 avril à 20h et le 6 avril à 16h au centre d'animation Vercingétorix, 181-183 rue Vercingétorix, 75014 Paris.

Nos jeunes comédiens défendront leurs couleurs devant un jury qui sera présent, pour être sélectionnés au festival de Castelnau-Le-Lez du 10 au 14 juillet prochain.

On croise les doigts pour que notre beau succès de mai dernier nous porte chance et permette à notre création d'avoir encore de beaux jours devant elle.

Venez nombreux, l'entrée est libre.

Vous pouvez réserver directement au centre d'animation Vercingétorix (0156535353), sur le portable de Stephan Hersoen (0622094734) ou sur celui de Véronique Dimicoli (0660572518)....

On est heureux que l'aventure continue!

A très bientôt

28 août 2007

Notre réalisateur, Stéphane Bouley

"Papotage" commence par un clip vidéo qui met en scène la bande de preneurs d'otages avant d'entrer au théâtre....l'occasion de découvrir les endroits les plus reculés de Boulogne Billancourt by night et ses studios live in the street, et de passer deux folles soirées endiablées sous la direction de notre cadreur monteur Stéphane au regard foolish underground dont vous pourrez bientôt voir le clip sur ce blog.

moi_mirroir

Alors ma vie mon oeuvre:

Venant des lointaines terres reculées et périlleuses d'Alsace je décidai un jour de plaquer mes études de médecine pour monter sur Paris et me consacrer à ma passion: le Cinéma. Je voue un amour tout particulier à Brian DePalma, David Fincher, Stanley Kubrick, Sergio Leone, John Carpenter et Clint Eastwood. Avec quelques participations à des courts-métrages ou pilotes de série télé j'ai réussi à intégrer un BTS audiovisuel option montage et postproduction en alternance. J'ai fait mes armes au cours de cette alternance dans le film institutionnel, j'y ai appris le montage et le trucage mais également le cadre et à me familiariser avec la lumière. J'en ai également profité pour réaliser un petit court-métrage appelé "L'homme sans nom qui ne tua pas Liberty Valance" et aider à la prise de vue pour un reportage sur un festival des arts de la rue: les Trans-sévénoles de Sumène qui fêtera en Août ses 10 ans.

Mon blog Perso: http://www.gamekult.com/blog/plug_in_baby

27 août 2007

Les Scen-ô-Fil 3

Elise FALGAYRETTES

Ce qui devait être à la base "deux trois phrases" reflétant nos impressions a vite évolué vers du biographique, dites moi!

Puisque c'est ainsi, moi aussi je m'y mets....

"Moi" c'est Elise, 18 ans, en terminale littéraire et tendant à rejoindre la communauté des prépas hypokhâgnes qui règne dans ce groupe (en y repensant, nous ne sommes que trois... Mais trois qui comptent!).

Contrairement à d'autres je vais faire ça rapidement: j'ai commencé le théâtre vers 10 ans, et depuis je ne peux plus arrêter!

Après ces petites formalités d'usage, rentrons dans le vif du sujet: la pièce. Cette pièce est l'aboutissement de toute une année de (rude) travail... Ami lecteur, tu n'imagines pas tout ce que nous avons enduré: les incertitudes, la peur du ridicule... Mais on a aussi vécu le ravissement de voir l'oeuvre enfin achevée, le bonheur de voir un tel rendu! Nous nous sommes dit au début "Misère! Dans quoi nous embarquons nous?", eh bien on a maintenant la réponse: dans un voyage vers le succès.

Pour faire plus court, Papotages était un pari risqué mais on s'est tous investis à fond et le résultat est là. Bien sûr, j'ai conscience que mon écrit peut paraître un brin présomptueux, mais après tout je ne fais que me baser sur les échos que j'ai eus de la première représentation

Grégory SZWARC

"Un membre de la troupe qui n'avait pas encore pris la parole auparavant dans ce blog"

Ola visiteurs ! Voici mon annonce, prêtez y une grande attention (et beaucoup de patience, vous allez en avoir besoin) : Jeune troupe de 13 joyeux tarés tous plus barges les uns que les autres (à part Stephan qui demeure notre maître à tous........) recherche spectateurs pour pièce de théâtre vachement super géniale, délirante, flippante, violente, pas très lente (ça, c'etait juste pour la rime....), originale etc. (j'vais pas non plus tout vous dire....)

Cette pièce ayant pour nom "Papotage", comme vous le savez déjà tous, ayant lu les autres messages postés avant le mien, aborde un sujet encore jamais adapté au théatre (à ma connaissance en tout cas...)

En ce qui me concerne, je m'appelle Gregory, j'ai 18 ans, je suis en première année de prépa scientifique (mpsi) au lycée Buffon à Paris et compte bien passer en 2° annee (en mp*) dans le même lycée, j'ai fait tout mon cursus secondaire (collège, lycée) à Camille See .. Je suis brun, frisé, pas très grand, yeux bleus, verts, marrons (sans déconner), assez maigre, et je me trouve assez beau (mais ça n'engage que moi, et celles qui sont d'accord)...... si je devais me definir, il ne faudrait pas seulement inventer un nouveau mot, ni même ouvrir un nouveau paragraphe dans un dico, mais carrément inventer un nouveau dico pour y définir tous les mots qui pourront servir à me définir, et tous les mots qui définiront ces mots (etc.)

Je suis pas très drôle non plus, mais au moins, j'essaye, et j'espère encore trouver pire que moi...... ^^ s'il faut un jour ouvrir un fan club parlant de moi, faudrait que le premier soit sur cette pièce et sur la troupe, ça serait sympa, parce que ça risque pas d'être sur mes blagues...... (j'y crois pas)

Dans la troupe, je suis comme qui dirait le petit nouveau (ou un des...) : j'ai voulu depuis mon plus jeune âge commencer le theatre, mais ça m'a pris énormement de temps, car je n'ai débuté que depuis quelques années : un de mes amis m'a rapporté qu'il faisait du théâtre (dans le cours de Stephan, bien sûr), et je suis venu voir un jour à quoi ça ressemblait, ça a été le coup de tonnerre (de foudre) _ pas spécialement avec Stephan, mais avec la troupe _ et j'ai débuté dès la rentrée suivante, où on a mis en place "Les Pas Perdus" de Denise Bonnal. L'année qui suit, nous avons travaillé sur du vaudeville avec quelques piecettes de Courteline........ alors, bien évidemment, comme je n'ai connu que Stephan comme prof de théâtre, lorsqu'il m'a proposé de le suivre pour monter notre propre troupe (tous ensemble), je n'ai pas hésité une seule seconde .......... et nous voilà, travaillant mains dans les mains (ou presque) avec Véronique sur un projet totalement nôtre : le papotage !!!

En fait, le théâtre me permet de m'exprimer (ou pas), car je suis assez introverti paraît-il (ou pas), ça me permet de m'envoler, de m'évader, de... de... de crier famine........ FAMINE (déjà fait, j'en suis désolé) mais au fond, peut-on jouer Hamlet sans casser des oeufs ? (de même) alors franchement, quand on voit ça (le cursus de chacun d'entre nous, que nous sommes tous différents mais rassemblés par une seule et même passion), ça donne pas envie de venir nous voir ? hein ? non, mais répondez franchement !

Je voudrais au jour d'aujourd'hui remercier mon papa et ma maman de m'avoir mis au monde, mon petit frère (la famille, c'est le meilleur punching ball qui soit), cet ami qui m'a fait débuter le théâtre (il se nomme Pierre Lambert, et fait en temps normal partie de la troupe), mais aussi et surtout Stephan et toute la troupe des scen-ô-fil de m'avoir accueilli en son sein il y a bientôt 3 ans de cela, et tous les autres gens qui m'ont encouragé et poussé en avant (sauf celui qui le fera peut-être un jour depuis le haut de la falaise), et enfin, tous les gens qui sont déjà venus voir nos pieces ou l'une d'entre elles, et aussi mais surtout VOUS, futurs spectateurs de notre toute nouvelle production : le papotage ! MERCI A TOUS !!!!

Bon, je savais que j'allais vous écrire un roman, parce que dès que je commence, je peux pas m'arrêter, et je peux même passer à côté du plus important..... donc il vaudrait mieux que je m'arrête dès maintenant, car sinon, je vais encore écrire.....

eh, merde, je continue encore à parler........... bon, je vous laisse

^^ a peluche Greg, alias Paolo

5 mai 2007

Les Scen-ô-Fil 2

Victor ROUSSEL

Une présentation ? Vous voulez que je parle de moi ? Vous voulez pas que je parle de la pièce plutôt ? Non ? La pièce ça sera pour plus tard ? Bon....euh.... c'est parti alors...

Je m'appelle Victor, j'ai 17 ans, c'est à dire le quasi-plus-jeune-encore-mineur de la troupe, y'a juste les deux bambins Arthur et Adrien qui me suivent. Pour l'instant je suis en Terminale L, en attendant, j'espère, une prépa littéraire. Ma passion ? Les sectes. C'est d'ailleurs pour ça que j'ai commencé le théâtre dès 7 ans pour, quelques années plus tard, croiser la route d'un grand gourou, adepte de l'improvisation et autres trucs "chiadés", Stéphan Hersoen, connu pour avoir perdu ses cheveux lors d'une expérience mystique ayant mal tourné. Après avoir profité de ses enseignements au Théo-Théâtre, je l'ai suivi bien volontiers quand il m'a proposé, l'année dernière, de monter notre propre troupe. Armé d'une douzaine d'apprentis comédiens aussi barrés que lui, il écrivit avec Véronique Dimicoli une pièce dont la seule consigne stricte était de nous ressembler. Chose faite ! "Papotages" est une pièce se foutant des genres et des règles, bravant même la peur du ridicule, du too much. Ce grand n'importe quoi est pourtant très sérieux, il mêle comédie, tragédie, marie cynisme et romantisme, violence et humour. Non, vraiment, à l'image de toutes les personnalités foisonnantes qui composent cette troupe. J'invite donc tous les fous et les cinglés en tous genres à venir nous rejoindre fin mai pour une série d'expériences théâtrales qu'ils ne regretteront pas, ne serait-ce que pour voir ce qu'est le courage ! Le courage de surmonter ses doutes et d'affronter le regard d'un public forcément impitoyable (bah ouais y'ora nos mômans dans le tas !). Victor

P.S : Les gens VRAIment trop bizarres se feront refouler par Geoffrey à l'entrée (faut pas déconner non plus).

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5 mai 2007

Venez soutenir notre création

En réservant vos places directement au Théo Théatre

au 0145540016

ou en ligne en cliquant sur le lien Billetreduc dans la colonne de gauche

DATES ET HORAIRES:

Du 20 au 25 mai 2007

Les dimanche 20, lundi 21, mardi 22 à 19h30

Les mercredi 23, jeudi 24, vendredi 25 à 21h30

RECTIFICATIF

Contrairement à ce qui est annoncé dans la présentation de Billetreduc, cette pièce s'adresse à tous les publics à partir de 12 ans car certaines scènes peuvent choquer la sensibilité des plus jeunes.

"Papotages" est une comédie dramatique.

5 mai 2007

Les Scen-ô-Fil 1

Noemie JOUANNY

Jeune femme de 19 ans, élève de classe préparatoire littéraire première année, possédant un chat et un frère, et qui espère bien en rendre un. ( désolée j'ai toujours voulu faire mon profil pour des petites annonces) Alors je recherche... l'âme soeur comme tout le monde...et je l'ai trouvée! Vous sentez venir la phrase facile et toute faite? Vous avez raison : mon grand amour, c'est le théâtre! Notre couple dure depuis déjà quinze longues années mais je continue à le supporter, voire plus, je l'aime davantage. Notre histoire débuta au théâtre des Amandiers dans le 2Oème arrondissement, notre lune de miel se déroula au conservatoire du 14eme, pour qu'enfin nous croisions sur notre chemin Stephan Hersoen...Depuis, nous avons mis au monde quelques beaux bébés dont nous sommes fiers. J’en profite pour vous annoncer l’arrivée du petit dernier, Papotages. Finissons par les remerciements d'usage : le théâtre et moi remercions toute la troupe créée cette année, les scen-Ô-fil, qui ont joué un rôle essentiel dans notre idylle.

Ce que je dirais aux gens pour les inciter à venir voir notre pièce?

Que nous sommes un groupe de personnalités différentes qui se sont unies pour créer un projet commun. Il sort de cela des amitiés fortes, de bons fous rires, une pièce aux multiples facettes pouvant faire rire autant que pleurer... Que Papotages est comme son nom l'indique un échange entre nous mais aussi avec le public qui est d'ailleurs intégré à la pièce elle-même... Bref il s'agit, passez-moi l'expression, d'un bon "pot-pourri communicatif"!  Noémie

Camille MASSON

Je suis en terminale ES, je fais du théatre depuis 10 ans dont huit avec le Théo, et toutes sortes de stages et options au lycée (sans oublier un spectacle en CE2). J'ai un rapport irrationnel au théâtre, je ne peux donc pas expliquer ce que j'aime en lui parce que c'est un amour qui me dépasse. Si j'essaie, je serais tentée de dire que j'aime le rapport avec les gens, que ce soient mes partenaires sur scène ou, et peut-être, surtout, les spectateurs. J'aime le fait de pouvoir me glisser dans la peau d'un personnage qui m'est étranger et me libère de moi-même ainsi que des réalités du monde. Mais ceci n'est qu'une partie infime des sentiments qui m'envahissent lorsque je suis sur scène. Camille

Nom : Mageau  Prénom : Arthur  Age : 17 ans

Lycéen au collège STANISLAS en 1ère S. Je prends des cours d’art dramatique depuis l’âge de 13 ans, et je connais Stephan Hersoen depuis ma tendre enfance à l’école primaire Blomet, où déjà il nous insufflait sa passion du théâtre et de la vie. Mais ce n’est que 5 ans plus tard, à l’occasion d’ateliers au Théo Théâtre, que j’eus la chance et l’honneur de l’avoir pour professeur. C’est là-bas que j’ai tout appris, j’y ai, en quelque sorte, ma famille et mes amis. C’est là-bas qu’est née en moi cette passion pour le théâtre qui, je le sais, ne s’éteindra jamais au fond de mon cœur. Ce que j’aime dans le théâtre c’est le bouillonnement de vie qui s’en dégage, le foisonnement d’énergie, la force des personnages.

Lorsque Stéphan nous a proposé d'écrire une pièce totalement originale, nous avons eu d'abord du mal à l'accepter. Mais il a insisté et lorsqu'il nous a montré l'ébauche qu'il avait faite, j'ai tout de suite été emballé. Puis il nous a présenté Véronique avec qui le courant est tout de suite passé. Nous sommes ensuite passés au travail d'intention pour essayer de capter les énergies dont nous aurions besoin, et c'est là, je pense, la partie la plus intéressante du travail, car elle nous a permis de progresser dans le jeu et dans l'apprentissage du dur métier d'acteur. Arthur

Geoffrey ALDEBERT

Age: 19 ans  Etudes : deuxieme année de cycle préparatoire intégrée à l'Ecole Centrale d'Electronique  Théatre : 12eme année de théatre. J'aime beaucoup la mise en scène d'une piece, c'est aussi important pour moi que le jeu des acteurs bien que l'émotion soit, elle aussi, très importante.

Venez assister à une création artistique originale: Papotages. Réaliste, sans tabou, d'une efficacité terrible, la troupe des Scen-ô-fil a su retranscrire au théatre la véritable violence que l'on peut retrouver dans une.... non vous ne saurez pas, à moins que vous n'alliez les voir ! Geoffrey

Adrien ROUYER

Pour ma part, j'ai 17 ans, je suis en 1ère ES au lycée Victor Duruy à Paris. J'ai débuté les cours de théâtre le 30 septembre 1998 (j'étais en CE2) au Théo Théâtre avec Olivier Courbier. Ce que j'apprécie spécialement au théâtre (à la différence du cinéma qui est, malgré tout, une de mes passions), c'est la possibilité de voir les comédiens "en direct" dans la peau et les sentiments de leur personnage. C'est aussi bien entendu un plaisir, de pénétrer moi-même dans de nouveaux personnages chaque année... Je connais Stephan depuis 2000. Après deux années passées avec lui, j'ai fait partie du groupe de Christine Fodor. Mais depuis toutes ces années, nous ne faisions que de petites créations collectives (appelées plus communément "spectacles de fin d'années"!). J'ai réellement commencé à travailler sur du texte avec Stephan à partir de 2004, où nous avons mis en scène "Les Pas Perdus" de Denise Bonnal ainsi que de petites pièces de Courteline l'année suivante.

Cette année, nous avons décidé d'écrire une pièce sur le thème d'une prise d'otage dans un théâtre, où nous avons eu chacun notre mot à dire quant à l'écriture du texte. Adrien

Lauryane LATAPIE

20 ans (dimanche!!!)  Etudes: langues étrangères appliquées (Anglais/Espagnol)  Expériences de théâtre: 2 ans au conservatoire du 14e arrondissement, Baccalauréat option théâtre, Festival des Bonimenteurs l'an dernier, 4ème année de théâtre avec Stéphan, une année avec Marie-Do Fréval.

J'aime le théâtre parce que ça m'aide à être moins timide, à exprimer des sentiments que je n'exprime pas forcément dans la vie et à incarner un personnage, à m'amuser, à m'évader et à trouver de nouvelles émotions.

J'étais un peu réticente pour la création, au début, puis, avec le temps, je me suis habituée à la pièce, peut être aussi plus investie et je pense avoir fait un travail sur moi-même pour "affronter" les petites difficultés de la scène. Lauryane

4 mai 2007

Je papote, tu papotes, nous...

Propos de Stéphan Hersoen

PAPOTAGES est né de l’envie d’envisager la création du prochain spectacle des SCEN-Ô-FIL sous l’angle premier de l’écriture d’une pièce. Il fallait obtenir un texte original répondant à deux objectifs principaux : s’engager pour défendre des idées et s’émanciper des textes classiques.

En tant que metteur en scène de cette jeune troupe, j’ai encouragé cette démarche car j’ai senti une envie profonde de partir à la conquête de nouveaux espaces. C’était devenu un enjeu majeur pour ces jeunes adultes questionnants et questionnés.

Un peu d’histoire… Les comédiens formant la troupe des SCEN-Ô-FIL sont issus d’ateliers dont j’ai eu la charge pendant six ans, au Théothéâtre (Paris 15ème). De spectacles de fin de cours en spectacles programmés, je pense leur avoir donné l’envie de travailler, et surtout de prendre du plaisir à jouer, avec une rigueur incontournable. Ce socle déterminant enracine le comédien dans un apprentissage des règles de jeu et développe sa liberté d’interprétation.

Son intégration par chacun a permis une participation à différentes manifestations de théâtre comme PALUDISK (2005) avec Les Pas Perdus de Denise Bonnal et LE FESTIVAL DES BONIMENTEURS (2006) avec Je ne Trompe pas mon Mari de Feydeau.

En Juin 2006, je proposais à l’ensemble des jeunes de se regrouper pour former une troupe. Ce passage à l’étage supérieur de l’édifice nous a donné l’envie d’aller plus loin dans la création, d’être plus indépendants et d’être les maillons du processus de création, du début à la fin. Cela n’allait pas sans danger et, malgré les doutes, nous avons décidé d’écrire une pièce.

L’improvisation est devenue le terrain privilégié de nos investigations. De l’absurde mis en scène par les comédiens, s’est imposée l’idée de départ : un papotage clownesque interrompu par l’arrivée de preneurs d’otages. Au long des séances de travail, tous les protagonistes ont trouvé leur place dans l’histoire en faisant émerger un sentiment de violence clairement assumé. Je ne dis pas que les comédiens étaient violents entre eux mais que la situation « d’être pris en otage » soulevait la question de la violence. Encore fallait-il en définir les modalités. Nous avons convenu, d’une façon naturelle, de traiter de sa « gratuité » et de son expression dans la société. A quels niveaux se situe-t-elle ? Comment s’exerce-t-elle ? Contre qui ? Par qui ? Et pourquoi ? Autant de questions auxquelles nous avons tenté de donner une explication en opposition à certains passages où l’amour fait une apparition…

J’ai demandé à Véronique Dimicoli ( comédienne, metteur en scène et auteur ) de se joindre à nous pour continuer l’aventure. Nous avons décidé, d’un commun accord avec les comédiens, de co-écrire PAPOTAGE.

Propos de Véronique Dimicoli

La voix de la violence est très ancienne. Elle naît dans le cerveau reptilien et fait entendre, avec lui, le timbre archaïque de nos instincts de survie, de toutes les tempêtes qui soufflent en nous, frustrations, colères, rancœurs, jalousies, rivalités, échecs de toutes sortes, dont la force nous dépasse.

La violence crie, souvent, notre impuissance à raisonner, à maîtriser, à formuler, à s’exprimer, à s’élever de ce qui nous pèse, à être, à être soi pour embrasser la paix qui s’obstine, parfois, à glisser comme une anguille sur laquelle nos mains trop soucieuses d’elles-mêmes, inconscientes, insouciantes, ignorantes, soumises ou tyranniques, ne cherchent pas à resserrer l’ étreinte.

Au plus profond de la violence, c’est la paix qui hurle son enfant avorté.

Bien sûr, la violence a ses raisons que la raison, bien souvent, ne connaît point,

Bien sûr, la violence répond à la violence

Car comment faire pour rester debout quand l’ennemi nous agresse, comment faire pour sauver notre vie, pour sauver nos valeurs dès lors qu’elles sont menacées, comment faire pour briser les chaînes que certains systèmes répressifs imposent ?

Cette dernière décennie –le phénomène est aujourd'hui passé à la loupe des médias mais remonte, sans doute, à plus loin- a vu naître un nouveau visage de la violence, terrible, implacable, qui nous laisse encore plus démunis : celui d’une violence gratuite, qui va de pair avec une déshumanisation, une dépersonnalisation de l’être humain. Des jeunes qui tuent « comme ça », sans savoir pourquoi ils l’ont fait, parce qu’ils en avaient envie. On pense à des films comme « Bowling for Columbine » de Michael Moore, « Elephant » de Gus Van Sant, qui s’inspirent de tels faits divers.

L’homme est devenu un objet que l’on casse parce qu’on a envie de le casser, comme on casse un jouet parce qu'on sait qu'on pourra s’en procurer un autre. C’est d’une logique simple. « Arrangez-vous avec ça », vous diront les preneurs d’otages de cette pièce. On aurait beau leur envoyer un régiment de psychologues, de psychiatres, de sociologues, d’éducateurs, de policiers, l’équation, hélas, demeurerait insoluble.

Et, au milieu de tout ça, il y a des hommes et des femmes, trop vulnérables, trop humains, sans doute, trop sensibles pour survivre dans cette « jungle », dont la violence du monde a fini par gangrener le cœur et l’esprit, rongés de l’intérieur par des souffrances, extérieures à eux, qu’ils ressentent, qu’ils ont fini par prendre pour les leurs, qui ont fini, d’une certaine façon, par les « posséder » au point que, devenus, malgré eux, de véritables « bombes » humaines, il ne leur reste plus qu’à appuyer sur le déclencheur qui les fera disparaître et, avec eux, les rêves et les espoirs mutilés qui sont leur mal.

Les terroristes de cette pièce n’agissent pas au nom d’une idéologie, d’un dogme, ils n’agissent pas par cynisme, pas pour la construction d’un ordre nouveau, ils sont profondément désespérés, perdus dans l’incompréhension d’eux-mêmes et du monde. Peut-être que quelque chose, ou quelqu’un, plus tôt, aurait pu les sauver. Peut-être. Mais ce « quelque chose », ce « quelqu’un », ne se sont pas manifestés, ou bien leurs yeux, devenus absents, ne les ont pas vus passer.

La violence crie, force, elle a quelque chose à dire, quelque chose avec quoi il ne s’agit pas de s ‘arranger, quelque chose qu’il faut chercher, jusqu’aux racines, pour désamorcer toutes les formes de bombes à retardement. C’est ainsi que la scène du Mikado de cette pièce est à l’image de la vie : un équilibre instable où le moindre écart de vigilance suffit à provoquer un grand « boum ».

Enfin, à l’origine de cette pièce, il y a une rencontre. Quand Stephan Hersoen m’a proposé d’écrire avec lui pour ce projet, d’associer mon regard au sien pour la mise en scène, l’occasion était trop belle de partager un besoin de résistance face à la présence de plus en plus inquiétante et tyrannique de la violence gratuite. Cette collaboration, qui est un véritable îlot de bonheur en soi, est le fruit d’un échange harmonieux, respectueux, en quête du « juste », en quête de paix et de mots qui encouragent à grandir. Tout ce qui est porteur de création.

Derrière toutes les formes de « papotages » que nous pratiquons au quotidien, où le mot, bien souvent, finit par se vider de son sens et de sa puissance, derrière le sphinx de la violence qui nous mitraille de son énigme, il y a la promesse d’une parole agissante et dont on rêverait que la lueur apaisante se propage au monde entier.

Que ce soient de jeunes comédiens qui prêtent leurs voix et leurs corps aux personnages de cette pièce était d’autant plus important. Ils ont, dans leurs mains, un relais de vie à transmettre. On se prend, alors, à rêver que ce soit pour le meilleur. L'énergie, la présence et la force de vie qu'ils donnent à cette pièce nous disent, en tout cas, que c'est possible.

Enfin, et surtout, c’est de plaisir dont il est question ici. Plaisir de la rencontre, plaisir de l’échange, plaisir du jeu, plaisir du travail, plaisir de voir les images prendre forme dans un élan où fusionnent toutes ces belles énergies.

E la nave va

4 mai 2007

Définition du Petit Robert

PAPOTAGE. n.m. (1837; de papoter). Action de papoter; propos légers, insignifiants. V. bavardage. "Des racontars idiots, des cancans....des papotages grossiers" (SARRAUTE).

PAPOTER. v.intr. (1767; papeter "bavarder", XIIIe; lat. pappare, rad. onomat. pap-). Parler beaucoup en disant des choses insignifiantes. V. Bavarder. "Les belles dames de l'Opéra papotaient dans leurs loges" (DUHAM.).

PAPOTAGE, c'est aussi un mot-valise issu de "pape" et "otage".....

On vous laisse découvrir la suite par vous-mêmes...

4 mai 2007

Nous sommes

Les SCEN-Ô-FIL

Présentent

logo_papotages

de Véronique Dimicoli et Stephan Hersoen

une création de la compagnie Regards du Monde

Texte et mise en scène : V. Dimicoli et S. Hersoen.

Assistant à la mise en scène : Mattias De Gail

Costumes : Corinne Godet

vidéo: Stéphane Bouley, Adrien Rouyer

DISTRIBUTION

Les comédiens :

Léon : Tristan Petitjean, Lola : Elise Falgayrettes,  Paolo : Grégory Szwarc, Justine : Audrey Noireaux,  Rizlane : Lauryane Latapie, Eli : Mattias De Gail

Les preneurs d’otages :

Alexia : Camille Masson,  Bill : Arthur Mageau, Stanislas : Geoffrey Aldebert

Le couple de spectateurs :

Aubin : Victor Roussel, Agnès : Eva Martinez

Le directeur du théâtre :

Monsieur Lazure : Adrien Rouyer

La terroriste :

Chloé : Noémie Jouanny

4 mai 2007

Vous pouvez nous voir...

Au FESTIVAL des BONIMENTEURS

du 20 au 25 MAI 2007

THEO THEATRE

PARIS

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Affiche conçue et réalisée par Monsieur Serge Jouanny de la Société GERMINAL

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